Si dans un l’article précédent, nous évoquions les réticences des mairies à alléger leurs règlementations, analysons désormais quels impacts les micros maisons pourraient avoir sur la consommation des ménages.

À première vue on peut se dire que les habitants qui vivent en Tiny House sont peu enclins à dépenser des centaines de dollars chaque mois en vêtements ou en autre futilités étant donné que l’espace de rangement et de stockage à l’intérieur d’une Tiny est limité.

Mais ce n’est pas pour autant que ces derniers ne dépensent pas leur argent. En effet, le fait de vivre dans une habitation plus abordable permet de libérer une partie des revenus habituellement investis dans le remboursement de leur hypothèque.

Cet argent-là peut ainsi servir s’offrir de beaux voyages, ou encore des excursions au musée, au zoo ou au stade, selon les goûts ! Il peut également servir à divertir, via des sorties au théâtre, ou au cinéma! Et toutes ces sorties contribuent à rendre les habitants plus cultivés. Car à l’inverse des biens de consommation courante, les excursions culturelles constituent la seule chose dont on se ne lasse pas.

Cette théorie est tirée de la parabole des tuileries !

C’est une théorie selon laquelle la consommation de culture est une exception à l’unité marginale décroissante. Ce principe économique, qui découle de la loi de Gossen. Cette dernière soutient que l’unité marginale, soit la valeur qu’un individu accorde à un bien, est décroissante. C’est-à-dire que plus il en consomme moins, il apprécie en consommer… Et cette loi s’applique à tout sauf aux les activités culturelles.

L’exemple le plus fréquent pour illustrer la parabole des tuileries est l’exemple de la limonade. Le premier verre de limonade est rafraichissant et désaltérant. Il a une plus grande valeur aux yeux du consommateur que le second et ainsi de suite. Cela marche pour à près tout, la première bière, ou la première paire de chaussures versus le ou la dixième! Lorsqu’on n’achète notre premier sac à main, nous sommes heureuses. C’est le seul et l’unique. Mais lorsqu’on achète notre dixième ou notre trentième, le sac à main, n’a plus rien d’inédit, il vient compléter la collection. Ce n’est plus qu’un numéro en quelques sortes.

Ce phénomène se nomme le principe de satiété de consommation.

Un bien consommé en grande quantité aura une utilité marginale décroissante plus sa consommation augmente. La culture constitue la seule exception à la règle. La consommation d’activités culturelles entraîne elle, au contraire, une satisfaction croissante. En effet, une sortie au théâtre ou au musée est associée à une expérience sensitive et sensorielle bien supérieure que l’expérience que l’on peut faire lorsque l’on consomme de biens matériels.

Ainsi, les habitants des tiny house, ne vivent pas tous dans le bois les 99 % de leur temps. La plupart sont cultivés. Ils dépensent leurs argents pas aux mêmes postes qu’un résident classique, mais ils le dépensent d’une façon ou d’une autre. Cette consommation axée essentiellement sur le divertissement pourrait sans doute avoir des externalités économiques, sociales et environnementales positives…

J’espère que cette vidéo, pourrait convaincre les municipalités que les mini-maison pourraient avoir une incidence positive sur leur économie. Cette vidéo qui image la parole des tuileries illustre bien l’importance de l’externalité positive, qui engendre à son tour un effet multiplicateur.

 

 

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13 comments

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Réflexion super intéressante !

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Merci 😉

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super bien !!!!!! merci :-)

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Merci Anne Laure !

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c’est la Culture et les tiny houses qui sauveront notre monde ! LOL, j’exagère mais plus sérieusement je trouve que c’est un article super intéressant !
Merci

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Bonjour Jérémie ! Merci beaucoup pour ton commentaire 😉 il m’a bien fait rire !

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Bravo ! Très instructif

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Merci beaucoup Catherine 😉

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À partager avec tout les idiots qui pensent qu’un investissement dans la culture est un coup d’epee dans l’eau !

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hahah, merci jean-paul ! J’ai pas d’amis idiots hélas, mais quand j’en croiserais un je lui recommanderais ! ?

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Très intéressant!!!!

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Ravie que ça plaise ! 😉

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les municipalitésne croiront jamais que les mini-maison pourraient avoir une incidence positive sur leur économie car la superficie minimale est justement là afin qu’il y ait ASSEZ de valeur taxable.

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