Pour protéger les forêts de la planète et la biodiversité, la conférence de Rio de Janeiro, en 1992, a établit le premier consensus mondial sur la gestion des forêts. Cette démarche de gestion durable des forêts a ensuite connu un important développement au cours des deux dernières décennies, qui se sont traduit par l’apparition de labels et de certifications.
Est considérée comme durable, la gestion des forêts effectuée d’une manière et à une intensité telles que sont maintenues la diversité biologique des forêts, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement, et pour le futur, leurs fonctions écologiques, économiques et sociales.
À partir de cette définition, différents systèmes de certification de la gestion durable des forêts ont été créés. Ils recouvrent des réalités et des approches très variables.
Il a été crée par des entreprises de l’économie de la forêt et du bois et par des ONG de protection de l’environnement.
Le but de cette organisation est de garantir dans le monde entier, par la certification de forêts, une exploitation forestière proche de la nature, compatible avec les impératifs sociaux et économiques.
Le respect des principes du FSC est contrôlé dans des exploitations du monde entier par des organismes indépendants et reconnus.
Lorsque les critères sont respectés, l’entreprise se voit remettre le label de qualité FSC. Il offre la garantie aux consommateurs, que le produit ou le matériaux acheté provient d’une exploitation forestière responsable.
Dès le départ, cette certification forestière vise à promouvoir un aménagement forestier durable basé sur:
Ces objectifs se traduisent par 10 principes et 56 critères.
Elle est reconnue par d’importantes associations écologiques. Parmi elles, il y a la fondation David Suzuki ainsi que la WWF fondation, mais ainsi de nombreuses communautés des premières nations.
Le Programme de reconnaissance des certifications forestières a été créé par des forestiers européens privés dans le but de créer des systèmes de certification nationaux dans la zone paneuropéenne. Le PEFC défend aussi le principe d’une exploitation forestière durable, mais ses critères nationaux ne sont pas réglementés de façon uniforme et le label est délivré sur simple déclaration d’intention d’amélioration de la gestion forestière.
Ces certifications garantissent une gestion durable des forêts : respectueuse de l’environnement, socialement bénéfique et économiquement viable. L’intégralité de la chaîne d’approvisionnement et de distribution doit détenir la certification pour garantir un produit certifié au consommateur final. La certification ne se limite pas à la simple gestion forestière.
FSC et PEFC sont des organisations internationales non gouvernementales à but non lucratif. Les
deux systèmes visent à promouvoir une gestion responsable des forêts grâce à une chaine de contrôle de la traçabilité. Cela signifie que ces deux certifications sont le gage qu’un produit certifié provient de forêts où l’on abat moins d’arbres qu’il n’en pousse pour permettre à la forêt de se régénérer. C’est aussi une garantie de la préservation de la vie animale et de la flore. Enfin, elles garantissent également le respect des droits des travailleurs.
La certification FSC se base sur un engagement et une pratique déjà concrétisés par un plan de gestion forestière. La certification PEFC, quant à elle, est accordée sur la base d’un engagement d’amélioration continue de gestion forestière. Contrairement aux idées reçues, le PEFC n’est pas un label mais une marque de certification de gestion forestière ayant pour but de contribuer à la gestion durable des forêts. Le PEFC est une certification qui permet aux propriétaires forestiers d’adhérer facilement, sur la base du volontariat et de la confiance.
Cela signifie que la certification FSC impose un niveau de qualité initial à la forêt. La certification PEFC demande plutôt un engagement d’amélioration continue de la part des exploitants forestiers. Ainsi, le système FSC permet d’arriver à un degré plus important de certitude de qualité. L’émission de télévision Cash investigation a démontré dans son émission du 24 janvier 2017 les dérives de cette absence de contrôle lors de l’attribution du label PEFC. En effet, l’enquête a montré que des sites n’ayant absolument rien à voir avec des forêts, tels qu’un parking de supermarché, un aérodrome, ou encore des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom avaient été labelisés.
Ainsi, dans le cadre de la certification FSC, il existe un standard générique international que chaque pays doit adapter à son cadre national. Dans le système PEFC, c’est le contraire. Chaque pays, ou chaque région d’importance, développe indépendamment son propre système local. Il revient au PEFC international de reconnaître ces systèmes propres.
PEFC est le plus répandu au niveau mondial, c’est qu’il est plus facile à obtenir, car il s’agit d’un engagement à « mieux faire ». Cette certification permet donc d’oublier les erreurs du passé.
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