Le secteur de l’habitation occupe une place importante dans la vie des ménages ainsi que dans l’économie en général.
L’habitation possède une place primordiale dans les dépenses des citoyens. Car l’habitation reflète généralement notre mode de vie. C’est selon l’APCHQ elle constitue « un bien essentiel et durable, créateur de richesse collective, qui est l’élément principal du budget ».
En dépit du fait que l’habitation constitue le premier pôle de dépense, de nombreux citoyens peinent à devenir propriétaires. Depuis plusieurs années, les acheteurs se retrouvent de plus en plus contraints dans leur processus d’achat. En effet, ces dernières années de nouvelles règles ont vu le jour et celles-ci restreignent l’accès à la propriété. En 2012, le gouvernement du Canada a resserré les conditions liées à l’assurance hypothécaire. Désormais la période maximale d’amortissement d’une hypothèque assurée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a été raccourcie. Elle est passée de 30 ans à 25 ans. Cette mesure a eu comme effet de restreindre l’accès à la propriété.
De plus, dans cette même période, le coût moyen des logements au Canada n’a cessé grimper. Par conséquent le secteur de l’habitation est de moins en moins abordable et accessible.
En effet, une des premières mesures qui restreint l’accès à la propriété est la mise de fonds.
Étant donné que le coût des habitations augmente, en conséquence la mise de fonds requise pour acheter un bien immobilier est plus importante. En 2013, un sondage a été réalisé pour l’APCHQ, et parmi les répondants non propriétaires, 70 % ont indiqué qu’une mise de fonds était le principal obstacle à l’acquisition d’une habitation.
Compte tenu des dispositions du marché et des lois actuelles, un ménage ne peut faire l’acquisition d’un bien immobilier (sans forcément parler de maison) s’il n’est pas suffisamment aisé financièrement.
La mini maison du fait de sa petite taille est plus accessible.
En effet, si l’on compare le mode d’habitation conventionnelle au mode d’habitation alternatif qu’est le micro maison, on constate une grosse différence en termes de budget, qui peut se répercuter sur à l’accessibilité à la propriété… Au premier abord, on constate que le prix d’un micro habitation est beaucoup plus bas que celui d’une habitation plus conventionnelle. En moyenne, le prix d’une mini-maison est environ 5 fois petit que le prix d’une maison conventionnelle. Ainsi de par son prix plus abordable la mini-maison, facilite l’accès à la propriété.
Bien que les prix d’achat soient attractifs, il existe également des mesures qui contraignent l’achat d’une mini-maison. En effet, contrairement à l’acquisition d’une maison traditionnelle, lors de l’achat d’une mini maison, il est impossible de contracter un prêt hypothécaire pour financer l’achat de ce type de maison… Je vous invite si le sujet vous intéresse à consulter mon article sur comment financer l’achat ou la construction d’une mini-maison, en cliquant juste ici!
Ainsi bien que pas forcément plus évidente à acquérir, les mini-maisons contribuent à apporter une diversité sur le marché de l’immobilier.
C’est essentiel que le marché de l’immobilier soit diversifié. La municipalité de Lantier l’a bien compris. C’est pour cette raison que c’est la municipalité au Québec à avoir accepté une coopérative de micro habitations.
Ainsi les mini-maisons constituent une alternative abordable au logement traditionnel. Elles contribuent à diversifier l’offre de logements et facilitent l’accès à la propriété bien que les prêts hypothécaires ne soient pas envisageables pour ce type de maison.